mardi 19 avril 2011

Quand nos cellules se soulèvent !



Vous avez peut-être remarqué qu’après 40 ans, notre corps semble plus vulnérable, plus sensible et s’exprime peut-être plus vite pour certaines, à travers la fatigue, le découragement, et parfois la maladie.

Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
Tout d’abord, commençons par la MAUVAISE NOUVELLE !
Nous, les femmes avons tendance (sans doute est ce lié à notre éducation et à notre place et rôle dans la structure familial , mais aussi à l’action de l’ocytocyne) à nous mettre au service des rêves et des projets de ceux et celles que nous aimons.

Et même si nous sommes très indépendantes, libres, nous aurons une tendance inconsciente à nous dévouer pour aider d’autres à se réaliser. Oui, les femmes sont programmées depuis des millénaires à assurer la survie du clan auquel elles appartiennent.

Et maintenant La BONNE NOUVELLE : ce programme n’est pas une fatalité !

Il arrive un moment dans la vie de la femme, où ce programme entre en conflit avec ses propres rêves, ceux qui hibernent en elle depuis l’adolescence, mais qui sont toujours bien vivants et n’attendent qu’une opportunité, qu’un moment pour tendre leur pousse et germer au grand soleil.

Bien entendu, les exigences de l’entourage, le décalage des étapes de la vie ( combien de femmes commencent leur vie de mère après 35 ans), les principes ( ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas), les interdits , les croyances ( pour beaucoup consciemment ou inconsciemment, la vie d’une femme est finie après 50 ans), les peurs ( je suis trop vieille pour commencer un nouveau projet ou je ne suis plus capable de faire cela, etc…) vont créer un conflit intérieur qui peut être intense.
L’opposition entre le désir du rêve de se déployer et celui de respecter les habitudes, d’être dans la norme de ce qui est acceptable, etc… va provoquer des émotions intenses qui vont être activées par nos alliées les hormones.
Les oestrogènes vont nous rappeler que nos désirs sont toujours bien présents et la progestérone, qu’il est temps d’incarner nos  rêves dans la vie concrète.

Combien de femmes résistent du mieux qu’elles peuvent et y arrivent à coup d’anti-dépresseurs, d’anxyolitiques, de traitements hormonaux au point de ne plus ressentir ce bouillonnement intérieur ? Peut-être vous qui me lisez ?

Les désirs et les rêves ne capitulent pas pour autant. Ils ne se soumettront JAMAIS et c’est ainsi qu’un jour, il y a un soulèvement cellulaire, une multiplication anarchique de cellules dans certaines zones du corps. C’est la guerre cellulaire ! Oui, vous avez compris : le cancer a pointé son nez, il a déclaré la guerre ! L’anarchie cellulaire s’est emparée des cellules.

Et c’est la grande panique ! Un kyste au sein, un fibrome malin à l’utérus, un ovaire qui est malade, etc…. Des cancers typiques aux femmes qui apparaissent plus souvent après 40 ans. Maladies facilitées par l’emballement hormonal qui vient souligner les émotions non entendues.

A partir de toutes mes observations, de ma vie, de mes chères clientes, de mes études en biologie totale avec le Dr Oliver Soulier et Jean-Jacques Crévecoeur sans oublier l’approche spagyrique de Toni Ceron, je vais vous partager mon point de vue à propos des cancers féminins.

Mes réflexions ont pour seul but d’inviter à la réflexion, et je l’espère à réveiller notre Déesse Intérieure. En aucun cas, ne considérez ces décodages comme des vérités incontournables. Je serai très heureuse d’avoir vos témoignages et de pouvoir échanger à ce sujet avec vous.


Le cancer du sein

Le sein de la femme est si représentatif pour elle, de sa capacité à séduire, ou de nourrir l’enfant.
Ah le grand mot ou même le gros mot : nourrir !
Nourrir à partir de soi, de son sein, ses projets personnels.

Les perturbations hormonales entraînant une augmentation du taux d’œstrogènes ou hyperœstrogénie sont incriminées dans l’apparition du cancer du sein.

Les études prouvent que 25 % des cancers du sein surviennent avant 50 ans, près de la moitié avant 65 ans.

5 à 10 % de ces cancers ont une origine génétique héréditaire ; 85 à 90 % des cas (forme dite sporadique ou non-héréditaire) ont des origines environnementales mal comprises. Une proportion importante des cancers du sein sporadiques sont induits par des traitements hormonaux chez les femmes présentant une prédisposition à ce type de cancer.

Que signifie ces informations ?

Les femmes ont une histoire générationnelle d’abnégation inscrite dans leur ADN qui va se traduire par un cancer du sein dans le cas où le conflit de perte est activé par une situation stress. Perte d’un projet qui était l’enfant virtuel ou perte d’un partenaire de vie.
Le vase émotionnel de la jeune fille est déjà presque rempli de l’histoire des conflits non résolus de ses ancêtres et va terminer de se remplir avec ses propres conflits personnels. Un jour après 40 ans, la coupe déborde et le cerveau va déléguer au sein de résoudre ce conflit latent trop lourd à porter et dangereux pour la survie de la matière grise.

L’excès d’oestrogènes vient rappeler le manque d’écoute des désirs profonds, et  leur déni. Leur surproduction tire la sonnette d’alarme. Le stress de la vie, la pollution, les traitements hormonaux, la mauvaise alimentation vont affaiblir le terrain et favoriser la manifestation de la maladie.

Le cancer de l’utérus  ou de l’endomètre parle du foyer que l’on aurait voulu construire ou de celui que nous avons construit au détriment de nous-même, au prix de nos rêves non accomplis, ou pour toute autre raison.
Il raconte combien la peur de manquer, de ne pas avoir suffisamment à offrir à nos futurs enfants, à nos futurs projets, dirige notre vie.

L’endomètre est un peu comme la terre qui accueille la graine qui gerrme. Nous pourrions la comparer à notre terre intérieure.

Lorsque le cancer de l’utérus se déclare (ce qui est valable aussi pour l’endométriose) parle d’un conflit très proche, il y a enfoui en soi cette croyance que la femme n’est jamais assez « Bonne Mère », assez généreuse, assez accueillante, assez nourrissante, assez riche, et assez fertile. La femme se sent coupable de ne pas pouvoir offrir mieux ou plus, ou autrement. Elle peut aussi se sentir impuissante à donner ce qu’elle croit qu’il faut donner pour être une bonne mère.

Que dit la médecine à propos du cancer de l’utérus :
Au Canada, le cancer de l’endomètre, aussi appelé cancer de l’utérus ou du corps de l’utérus, est le cancer gynécologique le plus fréquent et le 4e en incidence chez la femme (après les cancers du sein, du poumon et du côlon). Il survient généralement après la ménopause.
L'endomètre est une fine muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Sous l’effet des hormones, elle s’épaissit au cours de la première moitié du cycle menstruel. S’il n’y a pas eu fécondation de l’ovule, une partie de l’endomètre est alors évacuée : ce sont les menstruations.
Chez les femmes atteintes d’un cancer de l’utérus, des cellules de l’endomètre se multiplient de façon anormale. La tumeur peut se répandre dans le muscle de l’utérus et dans les organes environnants.
Heureusement, le cancer de l'endomètre est souvent diagnostiqué au début de son développement. Lorsque le cancer est traité à son stade précoce (le stade I), le taux de survie est de 95 % 5 ans après le traitement1.

Causes

Une proportion importante (environ 80 %) des cancers de l’endomètre serait attribuable à un surplus d’hormones oestrogènes. Les ovaires produisent 2 types d’hormones durant le cycle menstruel : des oestrogènes et de la progestérone. Ces hormones agissent sur l’endomètre tout au long du cycle, en stimulant sa croissance puis son expulsion. Un surplus d’hormones oestrogènes créerait un déséquilibre propice à la croissance incontrôlée de cellules de l’endomètre.
Plusieurs facteurs peuvent accroître le taux d’oestrogènes, comme l’obésité ou une hormonothérapie aux oestrogènes seuls (ce type d’hormonothérapie est d’ailleurs réservé aux femmes ayant subi l’ablation de l’utérus ou hystérectomie). Pour en savoir plus, consulter les sections Personnes à risque et Facteurs de risque.
Pour certaines femmes cependant (environ 20 %), le cancer de l’endomètre ne semble pas provoqué par un taux plus élevé d’oestrogènes. Ce type de cancer est souvent plus grave et comporte un risque plus grand de récidive. Une prédisposition héréditaire pourrait être impliquée.


Lorsqu’il s’agit d’hérédité, nous pouvons comprendre qu’il s’agit de mémoires trans-générationnelles et de conflits hérités de nos ancêtres qui se manifestent dans notre vie. Quel est l’enfant qui n’est pas loyal à son clan, à ses ancêtres ? Cette loyauté amène l’individu à porter et à vivre les mémoires des ancêtres.
Il est possible également d’imaginer que les maladies héréditaires le sont parce qu’elles ont leurs origines dans un contexte particulier, des conflits familiaux, des interdits, des injonctions, une vision du monde qui va favoriser l’émergence de certaines maladies. Les habitudes alimentaires et le fait d’habiter dans une région donnée sans oublier les messages transmis de parents à enfants ont un impact énorme sur le pyschisme et la biologie de la personne.


La mise en conscience de ses loyautés, des schémas répétitifs, le réveil des rêves endormis ou oubliés va permettre de booster le système immunitaire, de diminuer l'intensité du conflit émotionnel à l'origine du cancer, et favoriser une bonne assimilation du traitement chimio. La personne cancéreuse peut ainsi guérir plus vite et s'appuyer réellement sur les aides médicales.


La guérison devient alors une évidence car la maladie a pu faire entendre son message.


Orianne Corman
Life Coach spécialisée dans l'accompagnement des femmes après 40 ans.