mercredi 14 septembre 2011

Do in : l'énergie au bout de mes doigts



Le Do in est une méthode d'auto-massage à la portée de tous. - Do in : l'énergie au bout de mes doigts
Le Do in est une méthode d'auto-massage à la portée de tous.
Le Do in est un terme issu du japonais : do = la voie, in = l’énergie. Cette méthode debien-être ouvre donc une voie vers l’énergie, en s’appuyant sur une gestuelle précise.

Le Do in, c’est quoi ?

Issu de la médecine traditionnelle chinoise, le Do in est une méthode d’auto-massagesqui s’inspire de la digipuncture : le bien-être par les doigts.

Le Do in se rapproche de la pratique duShiatsu qui utilise aussi la pression des doigts pour rééquilibrer les énergies du corps, en travaillant sur des points stratégiques : les points d’acupuncture, reliés aux principales fonctions de l’organisme : respiration, circulation sanguine, digestion...

L’avantage du Do in est qu’il peut s’utiliser sur soi-même, en suivant une gestuelle précise.

Les bienfaits du Do in
Le Do in peut s’avérer particulièrement utile dans bien des circonstances :
- pour faciliter la digestion
- pour chasser les tensions du quotidien
- pour se mettre en forme dès le réveil, et se préparer pour la journée
- durant la grossesse, pour soulager les jambes lourdes, les crampes, la fatigue...
- pour une meilleure récupération après une opération, une blessure, un accident...
- durant une maladie qui nous confine au lit
- lors d’un régime pour masser le corps et redessiner sa silhouette
- lors d’une période de stress, de trac : avant un examen, un entretien d’embauche...
- dans les transports : pour se détendre, mieux supporter un décalage horaire

> Le Do In pour qui ?
Pour tous ! Que vous soyez petit ou grand, jeune ou vieux, sportif ou pantouflard... Cette méthode de relaxation s’adresse à tout le monde, chacun pouvant y trouver une source bien-être.

> Quand et comment pratiquer ?
Vous pouvez effectuer votre séance de Do in lorsque vous êtes stressée, fatiguée... ou instaurer un « rituel », le matin ou le soir. Pour cela, une séance de 10 à 15 minutes est suffisante.
Installez-vous dans un endroit calme, avec une tenue décontractée pour faciliter la respiration. Il est déconseillé de porter des bijoux ou d’avoir les ongles trop longs, qui gêneront les massages. Vous pouvez pratiquer seule ou en groupe, chez vous, ou à l’extérieur.
Idéalement, une séance de Do in se déroule à jeun au saut du lit, pour bien se préparer à la journée qui commence.

> La technique du Do in

A l’aide des doigts, des paumes, ou des coudes, on stimulera différentes fonctions du corps : la respiration, la circulation, la digestion. La méthode de base est simple et facilement mémorisable.

L’enchaînement de base :
Assise en tailleur, sur une chaise ou dans la positionseiza (à genoux, assise sur les talons), commencez par respirer librement quelques secondes.

Rassemblez l’énergie qui est en vous en frottant les paumes de vos mains énergiquement au-dessus de la tête. Continuez à les frotter tout en les descendant devant le visage, puis devant votre abdomen.

Procédez ensuite au massage de chacune des parties de la tête : lissez le visage, le front, le cou, massez votre mâchoire, vos oreilles, votre nuque, vos épaules....
Procédez ensuite au massage des membres supérieurs : les mains, les coudes, les bras, les poignets...

Effectuez ensuite un travail sur l’abdomen : le thorax, le dos, le bassin, le ventre...
Et enfin, les membres inférieurs : l'intérieur des cuisses, les genoux, les mollets, les chevilles, les pieds...

Terminez la séance par une position de détente : allongée sur le dos, laissez votre respiration libre. Ramenez ensuite les genoux sur votre ventre et bercez-vous lentement de part et d’autre de votre colonne vertébrale.

Finissez avec le salut au soleil : venez vous assoir en tailleur ou seiza (fesses sur les talons), placez vos deux mains à plat au sol devant vous, réunissez vos index et vos pouces pour former un losange. Inspirez tranquillement, et sur l’expiration allez poser votre front au sol dans le losange formé par vos mains.

Comment appuyer ?
Les différents gestes utilisés dans le Do in sont des tapotements avec le poing fermé, des massages avec la paume de la main, ou des pressions avec le bout des doigts.

Les principaux points
Des points d’acupuncture sont situés partout sur le corps. En auto-massage, certains sont plus faciles à travailler : les points de la tête, des oreilles, des mains ou des pieds.

Pour aller plus loin : « Do in, la voie de l’énergie », d’Anne-Béatrice Leygues, éditions Marabout, 5,90€

lundi 5 septembre 2011

Boire de l'eau cela maintient le cerveau en bonne santé!


Boire de l’eau pendant un effort sportif nous paraît naturel. Mais on a aussi besoin d’eau pour assurer sur le plan intellectuel ! Pour un examen ou une journée de travail intense, l’impact de notre hydratation sur nos facultés cognitives est décisif.
Plusieurs études montrent qu’une légère déshydratation impacte considérablement
Boire de l'eau c'est bon pour l'esprit ! - Boire de l’eau : bon pour le corps, bon pour l’esprit !
Boire de l'eau c'est bon pour l'esprit !
nos performances mentales.

Mémoire à court terme : -28% 

En 2005, une équipe scientifique américaine a testé les effets de notre consommation d’eau sur notre mémoire à court terme (1). Le protocole mis en place consistait à soumettre des listes de chiffres aux sujets pour tester leur mémoire. Résultat : les capacités de mémoire à court terme des candidats bien hydratées étaient supérieures de 28% à celles des candidats légèrement déshydratés, suite à un effort physique ou une exposition à la chaleur.

Concentration : -20% à -43% 

Une autre étude américaine confirme l’importance d’une bonne hydratation pour maintenir notre attention (2). L’expérience a consisté à tester les capacités de concentration de candidats qui n’avaient pas bu d’eau pendant la journée. Au bout de 13 heures, les chercheurs ont mesuré une chute de 20% de la qualité de la concentration et de l’attention. Au bout de 24 heures sans boire d’eau, ces performances intellectuelles diminuaient de 43% !

Agilité : -28,5% 

Même l’agilité peut-être impacté lorsqu’on sous-estime nos besoins en eau. Des scientifiques ont ainsi testé l’adresse des joueurs de crickets, en comparant les performances de joueurs bien hydratés à celles de sujets mal-hydratés (3). Ils ont observé, pour les joueurs qui n’avaient pas assez bu d’eau, une baisse de 28,5% de la précision et de la puissance de leurs tirs. *

Endurance : jusqu’à -20% en 10 minutes

D’autres études montrent - pour un effort sportif ou intellectuel - que la qualité de notre hydratation impact notre endurance (4). Un cycliste qui pédale pendant 10 minutes, subit une perte d’endurance de 20% si son niveau de déshydration équivaut à 1,8%.

Comment hydrater son intellect ? 

Au cours de la journée, après un trajet en transport en commun ou en vélo, on peut donc très rapidement se retrouver en situation de déshydratation. Car en temps normal, notre organisme rejette naturellement 2,5 litres d’eau par jour. Ces sorties d’eau correspondent à l’eau que nous évacuons par les urines, la respiration et la sueur. 
Or, nous ne consommons en moyenne que 0,7 litre d’eau via notre alimentation. Notre corps produit également 0,3 litres d’eau. Pour compenser les dépenses de notre organisme en eau, l’OMS préconise une hydratation d’au moins 1,4 litres d’eau par jour. Plus encore pour les femmes enceintes qui ont des besoins en eau accrus. 
Mais le secret d’une bonne hydratation c’est l’anticipation. Car lorsqu’on éprouve de la soif, c’est déjà trop tard : notre organisme est déshydraté et nos performances commencent à décliner... 
Pour être au top de ses capacités physiques et intellectuelles, mieux vaut don boire son litre et demi d’eau tout au long de la journée, à raison d’un verre d’eau toutes les deux heures par exemple. C’est bon pour le corps et bon pour l’esprit !
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Sources :
(1) Mémorisation “Influence of variations in body hydration on cognitive function: effect of hyperhydration, heat stress and exerciseinduced dehydration”; Cian C, Koulmann N, Barraud PA, Raphel C, Jimenez C, Melin B.
(2) Concentration : “The effects of fluid restriction on hydration status and subjective feelings in man”.Shirreffs SM, Merson SJ, Fraser SM, Archer DT. Br J Nutr. 2004 Jun;91(6):951-8.
(3) Agilité : “Moderate levels of hypohydration impairs bowling accuracy but not bowling velocity in skilled cricket players”. Devlin LH, Fraser SF, Barras NS, Hawley J. J Sc Med Sports.2001;4(2):179-187.
(4) Endurance : “Impaired high-intensity cycling performance time at low levels of dehydratation”.Walsh RM, Noakes TD, Hawley JA, Dennis SC.
Int J Sports Med. 1994;15:392-398.

jeudi 1 septembre 2011

Comment se masser le ventre?


Le Chi-Nei-Tsang (CNT) ou massage régénérateur des organes internes, issu de la plus ancienne tradition chinoise, a été proposé depuis peu en Occident par Mantak Chia  et ses disciples. II est avant tout un moyen extrêmement efficace pour dissoudre des énergies négatives accumulées dans les principaux organes du corps au fil des ans, lesquelles se manifestent à terme sous la forme d'innombrables pathologies somatiques, ou de perturbations d'ordre psychique ou émotionnel, non moins nombreuses.


Les techniques
Une description de chacune de ses techniques, et de chacun de ses objectifs, aussi sommaire soit-elle, dépasserait notre propos dans le cadre de cet article. En annexe nous donnerons quelques pistes pour se renseigner plus avant et, si on le désire, apprendre le CNT, ce qui dans tous les cas doit se faire - du moins au début - avec un instructeur compétent. Sur le ventre, ce massage chinois dépendra de la forme, la taille et l'état de celui-ci, ainsi que de la nature du problème à résoudre ou plus largement du but recherché, et donc aussi de la profondeur que l'on veut atteindre (pression digitale plus ou moins forte). Les techniques manuelles employées seront donc très diverses, avec toutes les variantes liées également à la taille, et à la morphologie des mains du sujet traitant (soi-même, si on exerce en automassage), à son expérience, à son adresse, à sa sensibilité et - in fine, élément essentiel - à sa perception directe, charnelle, intuitive, des besoins du sujet traité. Voici, d'une façon très générale, les principales :
 - Massage avec le(s) pouce(s) en position verticale ou horizontale, en glissement vers l'avant ou l'arrière, afin d'ouvrir, selon la terminologie imagée employée par les Chinois, les « portails du vent », préalable indispensable à toute séance de CNT.
Technique importante, utilisable dans de nombreux autres contextes. Possibilité de masser avec les deux pouces, l'un face à l'autre, l'un devant l'autre ou bien l'un sur l'autre, afin d'accroître la pression digitale et creuser plus profondément dans le ventre.

Massage avec le coude, en cas de forte corpulence du sujet traité, et face à un ventre plutôt volumineux, enrobé, raide et crispé, ou très musclé. Également si le praticien n'a pas (encore) assez de tonicité dans les mains et doigts. Agir toujours progressivement, avec précaution et délicatesse.

Massage avec le tranchant de la main, droite ou recourbée, perpendiculairement au ventre. Agir avec une ou les deux mains en même temps, en position symétrique. Technique souvent employée d'abord en périphérie de l'abdomen (au voisinage du diaphragme, de l'os de la hanche et de la zone pelvienne) en variant au besoin l'inclinaison des mains et leur degré de courbure. Action de drainage, d'écopage ou de balayage-ramassage très efficace ; possibilité de lui imprimer dans certains cas un va-et-vient qui rappelle l'action de scier.

Massage par pétrissage ou malaxage. Lorsqu'il est fait adroitement, avec sensibilité et souplesse, c'est l'une des techniques les plus belles, efficaces et agréables du Chi-Nei-Tsang abdominal. Avec elle on accomplit la « petite vague » sur l'ensemble du ventre (en aller et retour), massage latéral, général, assouplissant et détendant, qui intervient presque toujours en début de séance. Les mains agissent parallèlement. On peut compléter au besoin par un palpé roulé, excellent pour freiner, voire dissoudre, la prolifération cellulitique dans le tissus conjonctif (saisir la peau, la décoller et la faire rouler entre le pouce et les autres doigts).

Massage avec la base charnue de la main et les quatre doigts d'en face, en alternance. Ici les mains travaillent indépendamment l'une de l'autre, le cas échéant, ensemble. Cette technique, variante de l'antérieure, est d'un usage très diversifié et adaptable ; sert notamment pour accomplir la « grande vague » en faisant le tour du ventre dans le sens des aiguilles d'une montre, ou dextrogyre. Cette « vague » ample, qui accompagne le sens d'enroulement du côlon et le transit intestinal en opérant une action de drainage et décongestion, est l'un des modes opératoires caractéristiques du CNT ventral. Avec ce massage on peut agir sur - outre les intestins -le foie, l'estomac et le tandem rate pancréas, organes situés en périphérie de la zone abdominale.

Massage avec le bout des doigts, ensemble ou séparément. Ici on agira par pressions soutenues ou successives, par secousses ou à l'aide de vibrations sur des points déterminés du ventre que l'on voudra traiter, au besoin en envoyant de l'énergie de manière consciente. Cette projection énergétique - ou, au contraire, sa dispersion - est une pratique constante en CNT abdominal, mais cette technique-ci est particulièrement appropriée pour cela. Un appel délibéré à l'énergie, véhiculée par un ou deux doigts, a lieu notamment pour « brûler ou dissoudre un vent malade ».

Massage par spirales ou rotation ponctuelles. C'est encore l'une des techniques emblématiques du CNT ventral. Elle se fait avec un ou deux doigts, sur une zone très localisée, dans le sens des aiguilles d'une montre ou inversement, en surface ou bien en profondeur, par une pression digitale plus forte. C'est un procédé très efficace de détoxification, qui dissout des « grains de sable » ou impuretés véhiculées par, et accumulées dans, la lymphe. II est aussi employé pour traiter la vésicule biliaire, notamment, et les autres organes périphériques majeurs.

Travail avec la main tout entière (l'une d'elles ou les deux), soit en massant, soit en imposition immobile sur la peau du ventre ou au-dessus - hors contact- par rayonnement énergétique. C'est la technique la plus souple, où la part de sensibilité et d'intuition du pratiquant s'exercera le plus librement et directement, sans contraintes. Par ce travail, le CNT rejoint bien d'autres massages dont le but - soulager, aider, guérir - est le même que le sien.


Mais le CNT ne fait pas tout
Certes, aussi remarquable soit-il, le Chi-Nei-Tsang abdominal, à lui tout seul, ne saurait être une clé unique de santé, ou une panacée universelle : celle-ci, ne nous en déplaise, n'existe pas. Sans un environnement favorable et une politique globale et cohérente de santé, ce magnifique (auto) massage restera un atout appréciable, bénéfique dans tous les cas, mais palliatif, partiellement amputé de son réel pouvoir de guérison.
Partir à la reconquête de sa santé implique qu'on l'associe avec une alimentation biologique, naturelle, variée et pleine de vitalité, équilibrée, à dominante végétarienne, volontiers et d'ordinaire frugale et prise à bon escient, avec une activité physique réelle, régulière, soutenue et adaptée à notre âge et à nos capacités, et avec l'adoption - ceci est capital - de postures et d'exercices quotidiens de gymnastique respiratoire à répercussion (voire à visée) abdominale, dont la synergie avec les soins manuels apportés au ventre peut être extraordinairement bénéfique.


La Bioénergétique taoïste et le Yoga, seul ou par le biais du Pranayama (voir les cours de Yoga sur Bruxelles avec Simon) en proposent d'excellents ; ils constituent un bienfait incomparable pour tous les organes, sans exception, logés sous le diaphragme. Parachevant ces mesures, j'ajouterai des exercices abdominaux réguliers pour tonifier et dynamiser la charpente musculaire qui soutient le ventre (et lutter contre le manteau adipeux qui tend à l'enrober avec l'âge), le port d'une ceinture protectrice de flanelle laine coton pendant la nuit et, par temps froid, de jour également  et, enfin, la prise à intervalles plus ou moins espacés, d'un excellent adjuvant alimentaire, que l'on qualifie de « probiotique ». Grand protecteur intestinal, il s'agit d'une préparation de lactobacilles sélectionnés qui régénèrent la flore et la faune de notre long « second cerveau », empêche la prolifération de bactéries pathogènes en son sein, facilite grandement la digestion, aide à la synthèse de certaines vitamines essentielles et améliore beaucoup les défenses immunitaires que - nous le savons déjà - notre système entérique engendre en grand nombre.

extrait d'un Article paru dans le mensuel BIOCONTACT n° 134 de mars 2004 par Matéo Magarinos.