lundi 30 janvier 2012

Les Cicatrices et leur impact sur notre santé


Article écrit par René Dumonceau


Il y a quelques années, je connaissais de gros problèmes de stress qui entrainaient d'importantes conséquences au niveau de ma santé, de mon comportement, de mes émotions, de ma vie familiale et  professionnelle. J’étais constamment épuisé et très irritable. Malgré de longues heures de sommeil, je ne me reposais pas. Je me levais fatigué et le soir, je me couchais épuisé. Et ça ne faisait qu’empirer mois après mois.

Las de prendre de nombreuses pilules et vitamines, j’ai décidé de consulter un ami qui est naturopathe, médecin traditionnel chinois, acupuncteur, hypnothérapeute et qui pratique le système MORA. C’est ainsi que par un pluvieux mois d’avril, je me rends à Genève, dans le cabinet de mon ami Georges. Il m’inspecte sous tous les angles et ensuite, il me dit que j’ai une fuite énergétique de 93 %. Il me demande si j’ai des cicatrices sur le corps. En effet, mon corps est couvert de coutures provenant de mon enfance ainsi que d'une vie professionnelle bien remplie. Avec son appareil MORA (du nom du docteur allemand qui a inventé le système), il sonde les nombreuses cicatrices se trouvant sur mon corps et constate qu’au sommet de mon crâne, il y en a une de 6 cm qui est à l’origine de cette importante fuite de mon énergie.

Il me dit qu’il va la démagnétiser et qu’après je ne serai plus jamais fatigué comme avant et que plein de choses changeront dans ma vie. Ce jour-là, je n’ai pas compris pourquoi une belle cicatrice, bien rectiligne, réalisée quelques années auparavant par un chirurgien compétent, pouvait être à l’origine d’une importante fuite énergétique. Je n’ai pas compris, non plus, en quoi consistait la démagnétisation d’une cicatrice ni ce que ça allait changer dans ma vie, à part être mieux dans ma peau et en meilleure santé.

A l’époque j’étudiais le feng shui traditionnel chinois, je faisais déjà de la lithothérapie (soins avec des pierres et des cristaux) et quelques passes magnétiques mais sans plus. Cette démagnétisation est intervenue au mois d’avril. Quarante jours plus tard, soit en juin, je suivais la formation au premier niveau du Reiki Usui. Cinq ans ont passé. J'ai quitté la police belge qui m'employait depuis plus de trente ans , j'ai suivi diverses formations de thérapeute, passé plusieurs maitrises en soins énergétiques dont le Reiki Usui et j’ai initié la technique de soins énergétiques du Reiki Verseau©, etc…

En démagnétisant cette cicatrice qui se trouve sur le sommet de mon crâne, mon ami Georges a colmaté une importante fuite énergétique. Ce qui a eu pour effet direct de rétablir la circulation énergétique dans mon chakra coronal et de supprimer immédiatement la cause de la majorité des problèmes de santé que je connaissais à l’époque.
  
Démagnétiser les cicatrices est devenu ma spécialité. Je me spécialise plus particulièrement dans les cicatrices qui trouvent leur origine de près ou de loin dans la maternité. : épisiotomies, césariennes, hystérectomies, ablation de l'utérus, etc...  Mais il y a de nombreuses autres causes de cicatrices que je peux traiter avec le Reiki Verseau.
  
Dans cet article, je vous explique en quoi consiste la démagnétisation des cicatrices mais il est bien évident que cet article traite exclusivement de l’aspect énergétique du corps de l’être humain et que je ne fais aucune référence à la médecine car je n’ai pas les qualifications ni les diplômes adéquats.

Qu’est-ce qu’une cicatrice ?

Selon Wikipedia, la cicatrice est le résultat d'une lésion du derme, généralement suite à une incision effectuée au cours d'une opération. Une cicatrice peut être douloureuse quelques années après l'opération chirurgicale et donc avoir un effet sur l'état psychologique du patient. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cicatrice.

Une cicatrice peut résulter d’une brûlure, de vergetures, d’un accident, d’un accouchement compliqué, de fractures
, de césariennes, épisiotomies, commotions, réductions ou implants mammaires, thyroïde, opérations suite à des cancers, chirurgie esthétique, etc… ou d’un quelconque autre traumatisme. La cicatrice peut être apparente, interne ou les deux.


En quoi consiste la démagnétisation d’une cicatrice ?

Le corps de chaque être humain est parcouru par l’énergie. Elle circule dans tous ses tissus par des canaux principaux que l’on nomme « méridiens » ainsi par un immense réseau de minuscules canaux que l’on nomme « nadis ». Cette énergie est filtrée à l’entrée et à la sortie du corps par des centrales énergétiques nommées chakras. Il y a sept chakras principaux sur le corps.

Lorsque l’on incise le corps humain ou que des tissus sont déchirés accidentellement, des milliers de nadis sont sectionnés et de l’énergie non désirée et non filtrée pénètre dans le corps. La bonne cicatrisation de la plaie n’a aucune influence sur les nadis. Ils ne cicatriseront jamais et constitueront une fuite énergétique plus ou moins importante selon la taille et la profondeur de la cicatrice.

Pour remédier à ce problème, il faut informer le subconscient de la personne, que des milliers de nadis sont hors d’usage à un certain endroit du corps et qu’il ne doit plus y envoyer de l’énergie. Ce travail est de la compétence d’un thérapeute énergéticien car il est d’ordre purement énergétique.

Outre la fuite énergétique qui doit être stoppée, un deuxième problème se pose : de l’énergie non désirée est entrée dans la plaie. Que contient cette énergie pirate ? De l’air ? Des microbes ? De la pollution ? Des entités ? En tout cas, des « choses » qui auraient été refoulées si cette énergie était entrée dans le corps par les voies prévues à cet effet (chakras).

Quand les plaies seront recousues et cicatrisées, toutes ces « choses » non identifiées et non désirées resteront bloquées dans le corps de l’être humain et y sèmeront la zizanie. Elles court-circuiteront la circulation de l’énergie saine dans les divers chakras et pourront, de ce fait, être à l’origine des troubles émotionnels et comportementaux supplémentaires chez cet être humain.

Une plaie cicatrisée, qu’elle soit interne ou externe, engendrera donc deux conséquences énergétiques majeures sur l’être humain :

  • De l’énergie discordante stagnera à l’intérieur des tissus et interférera dans la circulation énergétique correcte, aux abords immédiats des tissus cicatrisés.
  • Les nadis qui ont été sectionnés lors de l’opération chirurgicale ou de l’accident, ne cicatriseront pas et seront à l'origine d'une fuite énergétique.

Pour supprimer ces conséquences, il faudra pomper l’énergie discordante hors du corps du patient et la remplacer par de l’énergie vierge de toute mémoire cellulaire. Ensuite, il faudra colmater la fuite énergétique. Alors seulement, la cicatrice sera rendue inopérante au niveau énergétique. Ensuite, logiquement, certains troubles émotionnels, comportementaux ou de santé disparaitront.

Quelle est l'influence des cicatrices sur les émotions et le comportement ?

Pour illustrer ce sujet, j''ai publié récemment un article qui traite des conséquences émotionnelles et énergétiques des épisiotomies sur la santé de la Femme. Une épisiotomie est effectuée sur le périnée : il est le siège du chakra racine et de notre « je suis, j’existe », « je me donne le droit d’exister », « j’ai confiance en moi », « je m’affirme dans la vie », etc…
Si, à cause d’un coup de bistouri, la circulation énergétique est compromise au périnée, alors la Femme qui a cette cicatrice, pourra basculer vers d’autres émotions et comportements moins positifs : « je ne me donne pas le droit d’exister », « je ne reconnais pas ce corps comme étant le mien », « je ne m’aime pas », « je n’ai pas confiance en moi », etc… Ces personnes auront également tendance à manquer d'ancrage, etc....
 
Reiki Verseau© et démagnétisation des cicatrices

Le Reiki Verseau© permet de pomper l’énergie discordante hors du corps d’un patient et de la remplacer par de l’énergie vierge de toute mémoire cellulaire. Cela a pour effet direct de démagnétiser les cicatrices et de supprimer immédiatement les effets secondaires provoqués par l’énergie discordante qui stagnait dans les tissus organiques depuis son introduction non désirée dans le corps du patient.

Par effets secondaires j’entends : les émotions, les névralgies, les phobies, la culpabilité, les peurs, les TOC, les maladies d’origine émotionnelle, les troubles du comportement, etc.

L'une des grandes spécialités du Reiki Verseau© est donc de démagnétiser les cicatrices. Cela se fait soit lors de consultations directes en mon cabinet,  soit par des consultations à distance avec entretien téléphonique ou par webcam sur Skype.

Démagnétiser une cicatrice, c’est retirer du corps d’un être humain, des « choses » avec lesquelles il est habitué à vivre depuis un temps certain. Il a donc posé des repères en fonctions de ces « choses » qui le squattent à son insu. Lorsqu'on  enlève ces repères et qu'on les remplace par de l’énergie vierge de toute mémoire cellulaire, il faut préparer le corps et accompagner le subconscient du patient afin que la transition se passe en douceur.

C'est la raison pour laquelle chaque consultation directes portant sur la démagnétisation de cicatrices, sera accompagnée par 21 jours de soins Reiki Verseau à distance.
   

Il est à noter que chaque thérapeute formé en Reiki Verseau© dispose de la capacité de démagnétiser des cicatrices lors de consultations directes.

Vous trouverez toutes les infos relatives aux prestations de soins Reiki Verseau en consultant mon site www.reikiverseau.com


Conclusions
Le résultat le plus merveilleux que je rencontre avec cette méthode de démagnétisation des cicatrices, je l’obtiens sur des femmes qui se sont fait retendre le ventre et qui présentent une cicatrice sur toute la largeur du corps. Dans ce cas, les effets sont réellement spectaculaires et immédiats. Dès la première séance, elles retrouvent un bien-être qu'elles avaient oublié depuis longtemps.

J’espère que cet article vous permettra de comprendre l’importance que des cicatrices peuvent avoir sur votre santé et sur vos émotions.

Il est à noter que les cicatrices entraînent le même type de conséquences sur les animaux que sur les êtres humains.


Je vous remercie de me lire.
Je vous souhaite de passer un merveilleux moment.
Dans la Lumière du Coeur.

René
 





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lundi 23 janvier 2012

40 ans pourquoi la crise ?


40 ans pourquoi la crise ?

Eh oui ! Jeunesse s’est passée et le temps file vite. A mi-vie, hommes et femmes font le bilan. Une remise en question, parfois brutale, mais souvent bénéfique.

Il vient un jour où votre fils vous rétame lamentablement au tennis, où les passants qui admiraient d’ordinaire votre chute de reins se retournent sur les charmes naissants de votre adolescente, où une rencontre de hasard révèle les premiers fléchissements de votre virilité… Quand ce n’est pas un événement plus dramatique encore – infarctus, licenciement, divorce, décès des parents –, qui vous rappelle, de façon cruelle, que jeunesse se passe. Autant d’éléments perturbateurs susceptibles de déclencher ou d’amplifier, quand on atteint la barre fatidique des 40-50 ans, une profonde remise en question de soi-même. Parfois délétère, souvent bénéfique.

Maintenant ou jamais !

80 % des personnes de cette classe d’âge seraient concernées, selon le Dr Gilbert Tordjman, sexologue. Outre-Atlantique, on appelle ce tournant de la vie middle life crisis. Traduisez : « crise de milieu de vie ». Elle peut s’exprimer par une simple déprime passagère, ou entraîner des troubles psychologiques conséquents. Selon certains chercheurs américains, cette crise surviendrait entre 37 et 48 ans. En fait, on constate qu’elle se manifeste à la fois de plus en plus tôt et de plus en plus tard.
D’une part, la société n’imposant plus de modèle d’existence, chacun doit inventer beaucoup plus tôt un rapport à soi ou aux autres original. D’autre part, bien souvent, les pressions de la vie sociale et un emploi du temps surchargé empêchent de se poser des questions fondamentales avant 55 ans.Qu’est-ce qui caractérise cette crise par rapport aux précédentes ? « Tout simplement, l’idée que c’est maintenant ou jamais », explique le Dr François Lelord, psychiatre. Le compte à rebours a commencé, on a le sentiment qu’il faut agir maintenant, avant qu’il soit trop tard. D’où des réactions parfois surprenantes. Un quinqua sans histoires sera brutalement frappé par le démon de midi, une épouse modèle abandonnera son foyer pour les beaux yeux d’un galant de passage, une autre choisira, à la veille de la ménopause, d’engendrer un dernier enfant...

Du sens au non-sens

«A cette époque, j’ai eu une élève jeune, belle et intelligente, j’en ai été très amoureux et j’ai failli quitter femme et enfants.» Nombre d’hommes sont prêts à témoigner, sous le sceau du secret, de cette soudaine pulsion qui, à l’orée de l’âge mûr, les a entraînés dans un tourbillon de passion dont l’intensité les a surpris. L’inverse est aussi vrai. Ainsi Jacques, philosophe, le verbe haut, la faconde méditerranéenne, jouisseur invétéré «pour tromper l’ennui» : «A force de pratiquer le sexe à gogo, j’étais devenu cynique. Je confondais le plaisir et le bonheur. »
A 50 ans, il découvre la vie : «Je suis tombé sur plus fort que moi. J’ai voulu conquérir une fille, mais elle m’a rejeté... Parce que je vivais depuis l’adolescence dans le non-sens, j’ai décidé de fabriquer du sens...» Aujourd’hui, il est marié et père de famille. «Certains doivent penser que je suis un vieux con. Mais je m’en moque. J’ai renoncé à mon ego. Je n’exige plus rien. Je vis tranquille.»
Pour l’homme, la quarantaine, c’est l’apogée. Il est au top de sa carrière professionnelle, de son pouvoir, de ses capacités financières. Tout va bien... jusqu’au jour où il commence à se poser des questions, souvent à la faveur d’un événement déclencheur.





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dimanche 15 janvier 2012

L'ouverture de coeur


Par Jacques Ferber
Le cœur s’ouvre dans toutes les situations où l’amour est présent. Il s’ouvre avec nos enfants, lorsque nous nourrissons et protégeons ces petits êtres fragiles dont la survie dépend directement des soins que nous leur prodiguons. Il s’ouvre dans la passion amoureuse, lorsque toutes nos pensées sont dirigées vers l’être aimé, vers la Reine, ou le Roi que l’on a toujours rêvé de rencontrer, l’alter ego, l’autre nous mêmes que nous contemplons dans son rayonnement. Il s’ouvre lorsque nous ressentons la souffrance d’autrui, lorsque nous sentons un élan pour venir en aide à quelqu’un ou plus simplement lorsque nous sommes émus à la lecture d’une histoire, la contemplation d’une œuvre d’art, la vue d’un film, le spectacle de la nature sauvage. En fait à chaque fois que nous nous connectons à ce qui nous dépasse et qui nous relie à l’autre, aux autres, à la Vie.
Si les femmes sentent plus naturellement ce feu de l’amour en elle, le cœur d’un homme s’ouvre souvent beaucoup moins facilement. A la fois par sa constitution naturelle, par son histoire personnelle et par son éducation traditionnellement plus rude, il tend à garder son cœur fermer. En effet, ouvrir son cœur c’est s’exposer, devenir vulnérable aux autres et à la vie et pour de nombreux hommes, être un homme c’est être « fort ». Et «être fort» est souvent compris comme ne devant éprouver aucun sentiment, alors que la puissance réside justement dans le courage d’oser sa vulnérabilité, sans pour autant devenir faible. Je me souviens notamment d’un moment où ce bouchon qui était sur mon coeur s’était levé. Je pleurais, pleurais, et en même temps, plus je pleurais, plus je sentais de puissance en moi. Amour et puissance ne sont pas du tout antinomiques…
De plus, le cœur d’un homme est un organe réceptif qui a pu être « abusé » par une mère trop présente et trop insistante, ayant déversé sur son garçon le trop d’amour qu’elle n’arrivait pas à épancher dans ses relations personnelles. Dans ce cas, le garçon s’est fermé à cet amour et toute nouvelle ouverture est vécue, dans un premier temps, comme un envahissement, comme une tentative d’avoir une emprise sur sa personne. Les blessures du coeur sont nombreuses: manque de reconnaissance et d’amour, trahison de l’être aimé, rejet.. Tout cela a pu nous blessé et nous avons enfermé notre coeur dans une armure pour le protéger en se disant: « jamais plus je n’aimerai, jamais je n’ouvrirai mon cœur, jamais plus je ne serais faible car je ne veux plus souffrir ». Et malheureux que nous sommes, si nous avons été fidèles à ce serment, car ce faisant nous avons fermé l’accès à une partie essentielle de nous mêmes, nous emprisonnant nous mêmes dans un monde sans amour.
Ouvrir son coeur, ce n’est pas nécessairement souffrir comme on peut souvent l’appréhender. La souffrance vient de l’attachement, c’est-à-dire de l’identification de notre personne au lien qui nous unit avec quelqu’un d’autre. Dans les premiers temps de notre vie, la relation fusionnelle à notre mère a comblé tous nos besoins. En grandissant, nous pouvons éprouver le désir de retrouver ce paradis perdu avec l’autre, afin qu’il vienne combler nos manques, réparer nos blessures, et satisfaire ce que nous vivons comme des besoins, là où il n’y a souvent que faim et avidité. Ce qui est pris pour de l’amour est alors constitué autant de sentiments profonds que de névroses, projections et attentes inconscientes. Beaucoup d’amours qui avaient commencé sous la forme d’une passion amoureuse finissent par une amère déception lorsque le voile de l’illusion se déchire. Car on croit aimer et avoir le cœur ouvert, là où il n’y a finalement que demande d’être aimé et d’être reconnu. Combien de « je t’aime » devraient être traduits par des « aime-moi » !
C’est pourquoi il est important de soigner nos blessures, de se laver de tous les abus, de toutes les trahisons que nous avons subi et toutes celles que nous avons infligées en retour. Nous pouvons alors sortir du statut de victime à celle d’être adulte, et passer du jugement et de l’accusation au pardon. Et le pardon, à soi et aux autres est essentiel car tant que nos blessures restent trop ouvertes, tant que nous n’avons pas pardonné aux autres et à nous même, on ne peut pas réellement se libérer de ce carcan que nous nous sommes posés sur nous mêmes. Enfermé dans notre prison mentale, coupé du coeur, nous apitoyant sur nous mêmes et éprouvant du ressentiment pour ceux que nous pensons nous avoir blessé, nous nous déconnectant en fait de notre âme, qui est fondamentalement amour envers les autres et la vie.
Pour vraiment aimer, il est nécessaire de pouvoir d’abord s’aimer profondément soi-même dans ce que l’on est, et ne pas demander aux autres de combler ce manque d’amour et de reconnaissance qui ne pourra jamais être satisfait ainsi. Ensuite, aimer c’est aller vers l’autre, en donnant de soi, et surtout en cessant de reprocher à l’autre nos insatisfactions.
L’amour, ce n’est ni l’attachement, ni le comblement de nos manques, ni même la simple attirance, mais la reliance à la Vie, au travers de l’autre, au travers de la relation. Dieu est « l’avec », ce qui relie les êtres, ce qui fait que nous ne sommes pas profondément séparés, et le cœur est le centre énergétique et émotionnel par lequel nous en faisons l’expérience. Agir à partir du cœur c’est sentir en soi une impulsion pour donner, partager, soigner les autres et le monde. Dans ce don, nous ressentons la souffrance des autres au plus profond de nous mêmes, et nous voulons faire quelque chose par empathie avec autrui. Ce don qui provient du cœur, qui n’est soumis à aucune obligation, à aucune règle morale ou loi, nous purifie, nous allège, nous met en contact avec la Vie dans son essence même. Nous pouvons alors sortir de notre comportement narcissique centré la satisfaction de nos désirs et que l’on nomme parfois « besoins », pour faire l’expérience de la Joie essentielle qui s’exprime toujours comme un don mutuel et une reliance profonde entre les êtres.
Lorsque notre cœur est prêt à s’ouvrir, lorsque nous sommes plein de gratitude envers la Vie qui a fait que nous existons et si nous agissons de plus en plus à partir du cœur et non du mental ou de désirs égoïstes, si nous développons des pratiques énergétiques visant à cette ouverture, la Grâce parfois survient et nous faisons l’expérience de l’amour inconditionnel. On ressent un flux énergétique d’amour provenant du chakra du coeur (au centre de la cage thoracique) nous envahir et nous éprouvons alors un sentiment extatique, total, indicible. Ce n’est plus un amour porté sur quelqu’un ou quelque chose, mais un amour sans objet véritable, qui nous fait aimer tout ce que notre regard contemple, qui nous fait voir le monde dans sa beauté, dans son merveilleux.. Le divin est là, devant nous, à l’intérieur de nous, dans cette ivresse sublime du corps et du coeur.. On le sent alors: il n’y a rien à aller chercher au-delà, tout est là, dans cette présence à soi, au monde et au divin. Nous pouvons alors faire l’expérience de ce lien avec tout ce qui nous entoure en ressentant notre appartenance à la Vie. Alors l’aspect crispé de l’ego disparaît. Il n’y a plus que l’Amour, la joie de vivre, le bonheur de faire partie de ce grand organisme dont nous ne sommes qu’un élément et nous faisons alors l’expérience du Divin dans tous ses aspects.
C’est une voie qui apparaît initialement plus naturelle pour les femmes (cf Thèrése d’Avila), mais lorsque le cœur d’un homme s’ouvre, l’intensité de l’amour qu’il éprouve est incommensurable, comme le montrent les poèmes d’amour de Rumi, un des grands initiés du Soufisme.
En effet, l’amour est un feu sacré qui nous amène à faire l’expérience intime du secret de la Vie. Il nous dit ce que nous n’arrivons pas à dire avec des mots, avec ce sentiment ineffable qui ne peut être décrit à celui qui ne l’a pas vécu. Il nous ouvre à un dépassement de notre personne, et nous délivre de notre enfermement sur nous mêmes, de notre ego, en nous faisant pénétrer, ici et maintenant, dans le Paradis Eternel, dans ce Royaume de Dieu qui n’est qu’Amour.
Note: cet article a été écrit en avril 2009. Il a ensuite été repris et modifié par Jacques Lucas pour devenir la carte du Coeur dans les Cartes de l’Homme Nouveau. Je l’ai aussi mis à jour, pour qu’il soit plus conforme à mon ressenti actuel. Le fait qu’il ait été écrit initialement dans le cadre du jeu explique qu’il soit plus tourné vers le masculin. Mais une grande partie de l’article est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes.http://developpementintegral.com





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